Enez Glaz met le cap au sud

Quinze ans déjà ! Notre fidèle vedette ne semble pas avoir pris une ride mais il ne faut pas se fier aux appa­rences : elle a besoin d’une bonne révi­sion

La vedette Enez Glaz en convoyage
Enez Glaz en route vers de nouvelles aventures

 Un canot de sauve­tage doit être en parfait état s’il veut rester opéra­tion­nel. L’opé­ra­tion dite de « Moder­ni­sa­tion caré­nage » permet aux navires âgés d’en­vi­ron quinze ans de retrou­ver une nouvelle jeunesse, ce qui leur permet­tra de navi­guer encore une quin­zaine d’an­nées. Cette opéra­tion n’est pas anodine, tout est scru­pu­leu­se­ment véri­fié, voire changé. Habi­tuel­le­ment c’est le PSF (Pôle de Soutien de la Flotte) qui se charge de cette moder­ni­sa­tion. Le pôle étant actuel­le­ment surchargé, c’est le chan­tier de Pors-Moro, de Pont l’Abbé, qui s’en char­gera. Notre vedette devrait rester là bas quatre mois envi­ron. La première étape fût le convoyage depuis Locqui­rec jusqu’à Loctudy, via Cama­ret, lequel a demandé deux jours.

Enez Glaz, notre vedette V2 de 9 mètres, en route vers Loctudy
Enez Glaz taille la route au petit matin

 La première étape, de Locqui­rec à Cama­ret, a demandé six heures. Là bas, nous avons pu rencon­trer nos collègues de la station locale et faire le plein. 

Jean-Louis, Philippe et Bernard au ponton à Camaret
Jean-Louis, Philippe et Bernard au ponton à Cama­ret
Seconde étape, ici la Pointe du Toulinguet
Seconde étape, ici la Pointe du Toulin­guet

 

Arrivée à Loctudy en milieu de journée
Arri­vée à Loctudy en milieu de jour­née

La vedette sera ache­mi­née jusqu’à Pont l’Abbé par le person­nel du chan­tier dès que le coef­fi­cient de marée le permet­tra. Nous avons ensuite visité le chan­tier. Nous avons appré­cié l’ac­cueil extrê­me­ment chaleu­reux.

Arrivée au chantier de Pors-Moro
Arri­vée au chan­tier de Pors-Moro        Photo­gra­phies de P.-Yvon Bois­nard, J.-Luc Hocquet et J.-Yves Pontailler