Un drone en intervention ! Et pourquoi pas ?

Ces appa­reils sont de plus en plus perfor­mants. Ils pour­raient fort bien s’in­vi­ter prochai­ne­ment dans la pano­plie des sauve­teurs

Ce drone performant pourrait bien aider les sauveteurs en mer
Le Splashdrone 3 en action

Les béné­voles de Locqui­rec ont été invi­tés à une démons­tra­tion du drone étanche Spla­sh­drone 3 par le CFI de Quim­per. L’en­tre­prise Prophot, qui commer­cia­lise cet appa­reil chinois fabriqué par Swell­Pro, avait fait le dépla­ce­ment depuis Paris. L’es­sai a duré 35 minutes, durée de vol maxi­male auto­ri­sée, faci­le­ment atteinte avec la batte­rie embarquée. L’en­gin s’est montré très maniable et parti­cu­liè­re­ment à l’aise en milieu aqua­tique.

Un test d'amerissage sans compromis !
Un amer­ris­sage musclé pour commen­cer la démons­tra­tion

 Une fois dans l’eau, même retourné, le drone peut se redres­ser et redé­col­ler après une courte phase d’es­so­rage du méca­nisme. Incroyable !

Drone étanche capable de se retourner et de redécoller
Le drone retourné est capable de se redres­ser en action­nant deux de ses hélices dans l’eau

Et voilà l’en­gin reparti ! Il peut empor­ter et larguer jusqu’à 2 Kg de maté­riel à plusieurs centaines de mètres de l’opé­ra­teur. Il est aussi équipé d’une caméra de haute défi­ni­tion. En le regar­dant évoluer, les béné­voles admi­ra­tifs imagi­naient les utili­sa­tions possibles de ce bijou de 1800€ dans le domaine du sauve­tage. Les locqui­ré­cois pensaient pouvoir pros­pec­ter plus faci­le­ment des zones diffi­ciles d’ac­cès avec un tel appa­reil. De nombreux pompiers étaient présents, dont certains en possé­daient déjà un. Ils regret­taient que le point GPS ne soit pas trans­mis à l’opé­ra­teur. Un grand merci à Raphaël Kerdreac’h pour avoir orga­nisé cette démons­tra­tion plutôt convain­cante.

Et c'est reparti !
Et c’est reparti !