Hélitreuillages à gogo à Locquirec !

Ce mois d’août, les béné­voles de la Station de Locqui­rec ont pu se frot­ter par deux fois aux subti­li­tés de l’hé­li­treuillage, avec la Gendar­me­rie puis avec la Sécu­rité Civile.

Helitreuillage Dragon 29 canot SNSM
Dragon 29 hélitreuillant un secouriste sur la vedette Enez Glaz Yann Briand

Par deux fois en ce mois d’août, la station SNSM de Locqui­rec a pu s’en­traî­ner à l’hé­li­treuillage grâce à la présence sur notre côte Nord de deux héli­co­ptères, un appa­reil de la Gendar­me­rie puis Dragon 29 de la sécu­rité civile qui effec­tuait son « trait de côte » à l’oc­ca­sion de la surveillance des grandes marées. Ces exer­cices se sont dérou­lés en Baie de Lannion entre Beg Douar, à la pointe de Ples­tin, et l’Île Verte à Locqui­rec. La météo, avec un créneau de temps calme entre deux averses, a permis de réali­ser ces exer­cices indis­pen­sables dans les meilleures condi­tions.

Dragon 29 de la Sécurité Civile prêt pour un hélitreuillage
Dragon 29 de la Sécu­rité Civile prêt pour un héli­treuillage (Chris­tophe Jézé­quel)

La simu­la­tion de l’éva­cua­tion d’une victime par héli­co­ptère néces­site un entrai­ne­ment régu­lier tant pour l’équi­page en vol que pour la vedette de la SNSM. Garder un cap et une vitesse constante pour permettre au plon­geur de l’hé­li­co­ptère de pouvoir se poser, avec sa civière, sans diffi­culté sur la plage arrière de la de la vedette Enez Glaz.
L’équi­page de la SNSM doit être parti­cu­liè­re­ment vigi­lant pour mener à bien cette manœuvre en l’ac­com­pa­gnant du début jusqu’à la fin. La plage arrière doit être parfai­te­ment déga­gée et les équi­piers prêts à inter­ve­nir pour accueillir le plon­geur et la civière. Une fois sur le pont c’est avec l’aide des équi­piers de la SNSM que la victime va pouvoir être mise en condi­tion d’éva­cua­tion opti­male par héli­treuillage.

L'hélicoptère de la gendarmerie en phase d'approche
Un autre exer­cice d’hé­li­treuillage, cette fois avec la Gendar­me­rie (Jean-Yves Pontailler)

Avec l’en­semble de ces entraî­ne­ment régu­liers, à la mer et à terre, sans cesse répé­tés, la station de Locqui­rec entre­tient le savoir faire de ses équipes au plus haut niveau pour être prête à inter­ve­nir.
Ces entraî­ne­ments sont aussi une moti­va­tion pour les béné­voles et, ainsi que l’es­père la station de Locqui­rec, une moti­va­tion pour voir la rejoindre de nouveaux équi­piers (texte de Yann Briand).