Un kayakiste en mauvaise posture récupéré par les bénévoles de la station

Un kaya­kiste, s’étant éloi­gné du rivage par vent de terre, n’a pas pu rejoindre son point de départ. Fort heureu­se­ment un témoin a donné l’alerte.

Un sauvetage qui ne pouvait pas attendre une minute de plus
Le kayakiste a été récupéré par Gouliat, le canot rapide de la station Eric Roustan (Archives)

A 17h00 jeudi 27/04 un apnéiste, qui plon­geait à la Pointe du Corbeau, a signalé par télé­phone au CODIS29 qu’il avait perdu de vue son beau-père qui l’ac­com­pa­gnait en kayak. Il s’inquié­tait d’un possible malaise et de d’une éven­tuelle chute à la mer. Le CROSS Corsen engage alors immé­dia­te­ment un BLS (bateau léger de sauve­tage) du CODIS et Gouliat, le canot de la SNSM de Locqui­rec. L’hé­li­co­ptère NH90 « Caïman » de la Marine Natio­nale est mis en alerte pour recherche et sauve­tage.

Trente cinq minutes après l’en­ga­ge­ment des moyens nautiques, le canot Gouliat arrive au contact du kaya­kiste qui avait dérivé de près d’un mille en direc­tion de Locqué­meau. Le vent de terre ayant forci, il n’ar­ri­vait plus à rejoindre son point de départ. Il était équipé d’une VHF portable qui ne fonc­tion­nait pas mais portait une bras­sière. Le kaya­kiste a été mis en sécu­rité au port de Locqui­rec ou l’at­ten­dait une équipe du CODIS. Il a été examiné et son état a été jugé satis­fai­sant.

Les béné­voles de la SNSM recom­mandent aux adeptes de sports nautiques une prudence accrue lorsque le vent vient de la côte : s’ils s’éloignent ils vont rencon­trer davan­tage de vent et une mer de plus en plus grosse. Il leur est aussi conseillé de porter une bras­sière et de dispo­ser d’un moyen de commu­ni­ca­tion protégé par une pochette étanche.